Gaza – CPI
Ils continuent et sont de plus en plus variés, les crimes des occupants israéliens. Peut-on imaginer que les corps des martyrs palestiniens soient autopsiés afin qu’ils s’approprient leurs organes ? Toutefois, avec ces occupants, tout est possible, surtout du fait que le Monde reste indifférent face aux pratiques criminelles et inhumaines.
Le gouvernement de Gaza
Le ministère palestinien de la justice, le conseiller Mohammed Fargaj Al-Ghoul, souligne que le gouvernement présidé par Ismaël Haniyeh continue de son côté à rassembler des renseignements. Il rencontre les familles de ces martyrs dont des organes ont été dérobés pour recueillir leurs témoignages afin d’établir des dossiers de poursuite contre l’Etat hébreu.
Dans des déclarations de presse, Al-Ghol dit qu’ils ont commencé à rassembler des informations et des documents pour condamner ces vols d’organes. Un dossier complet et juridiquement recevable est en train de se construire solidement pour être utilisé dans les cours internationales.
« Nous avons publié un appel à témoin dans les journaux palestiniens demandant aux citoyens d’apporter toute information concernant cette affaire au siège du ministère, dans la ville de Gaza, pour la joindre au dossier. »
Vol d’organes
Le journaliste suédois Donald Boström avait déjà exposé au monde des informations très étonnantes, en parlant d’un trafic d’organes de martyrs palestiniens organisé par les Israéliens.
Le mois d’août de l’année dernière, 2009, il a confirmé, dans un article publié par le journal suédois Aftonbladet, qu’il n’arrêtait de recevoir des menaces de mort, depuis la publication de ses enquêtes qui avaient soulevé une crise diplomatique entre la Suède et l’Entité sioniste.
L’affaire a commencé en 1992, dit le journaliste suédois, le jour où il a pris connaissance de ces pratiques sauvages sionistes, lors d’un voyage dans les territoires palestiniens occupés. Lors de ce voyage, quatre personnes travaillant pour le compte de l’ONU l’ont informé que les corps de Palestiniens disparus avaient été retrouvés, autopsiés.
Il a tout de suit commencé ses enquêtes et a pu prendre en photo des corps à la poitrine ouverte. Les familles de ces martyrs lui ont confirmé le prélèvement d’organes fait sur leurs corps. Des organes ont été dérobés dont surtout des reins.
Le journaliste a relevé d’autres informations surprenantes. Durant ses enquêtes, par exemple, il a su que 133 Palestiniens avaient disparu dans des circonstances mystérieuses. Enfin, il a pu obtenir une liste de noms de 92 d’entre eux. Elle contient les noms de 52 personnes dont le corps avaient été autopsiés. Donald a alors contacté 20 familles palestiniennes de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, ainsi que des territoires occupés en 48. Après une semaine d’enquête, il a remarqué que toutes les familles se plaignaient de la même affaire : elles perdent la trace de leurs garçons, qu’elles retrouvent avec en cadavres et sans organes vitaux.
Le journaliste suédois affirme qu’un millier de Palestiniens ont été victimes de ce crime. Leurs ventres ont été coupés pour voler leurs organes. Une famille a fourni au journaliste une bande vidéo montrant ce que le corps de son garçon avait subi.
L’autorité : aucune réaction !
Le journaliste trouve étonnante la réaction inexistante de l’autorité palestinienne, en 1992 comme maintenant avec Mahmoud Abbas, même s’il vient de lire dans les journaux suédois qu’elle a mis en place une commission interne composée du président sortant et des ministres des affaires étrangères et de l’intérieur.
Et pour ce qui est de la réaction israélienne envers l’article qui a exposé ce scandale sioniste, le journaliste suédois dit qu’elle a été très nerveuse. Il a reçu des milliers de lettres d’insultes et de mort. Il a été accusé d’antisémitisme. Des manifestations ont été organisées contre lui et contre son journal.
Avant ce journal suédois, c’était la chaîne américaine CNN qui avait remarqué que l’Entité sioniste devenait un centre international de trafic illégal d’organes humains. Et Nancy Shabrioz, de l’université de Californie, a affirmé qu’"Israël" est le sommet dans cette affaire et que ses mains touchent le monde entier.
Des victimes palestiniennes
Suite à cette affaire, les familles palestiniennes victimes de ces crimes sionistes commencent à parler de la manière dont les soldats israéliens enlèvent les corps de leurs garçons pour les autopsier à Abou Kbir. Quelques jours plus tard, ils les rapportent et interdisent à leurs familles d’organiser un cortège funèbre !
La tristesse continue d’empoisonner la vie de la famille du martyr Bilah Ahmed Ghanem, 19 ans, du village d’Amatine, à l’est de la ville de Qalqilia. Son frère Jalel se rappelle de cette catastrophe qui a frappé sa famille.
A l’époque, il avait 16 ans. Il a vu une petite force sioniste (Al-Mosta’riboune) dans les alentours d’une maison abandonnée à côté de leur maison. Son frère, le martyr, était poursuivi depuis plus d’un an et demi. Le jeune homme ne faisait que de lancer des pierres contre les soldats de l’occupation israélienne, hisser des drapeaux palestiniens sur les poteaux électriques et il appartenait au mouvement du Fatah.
A 13 heures, le martyr est sorti et est parti au centre du village pour voir des amis à lui. C’est à ce moment qu’un sniper israélien lui a tiré dessus et l’a touché au cœur. Dès qu’il est tombé, les Israéliens l’ont tiré par les pieds comme un animal. Sa tête cognait l’escalier, ses dents se cassaient.
Peu de temps après, un hélicoptère est descendu dans le faubourg du village pour le porter, prétextant qu’il était encore vivant et qu’on voulait sauver sa vie. Mais des témoins oculaires affirment qu’un officier israélien a sorti son revolver et a ouvert le feu sur lui de près.
Une semaine plus tard, des soldats israéliens ont apporté son cadavre et exigé de la famille qu’elle paye le coût de l’autopsie et des soins. Ils ont également exigé qu’une tombe soit creusée et qu’une quantité de ciment soit préparée pour immédiatement boucher le trou. Vers minuit, ils ont délivré le corps, après avoir imposé un couvre-feu au village. Cinq personnes âgées seulement ont eu le droit de se présenter à l’enterrement, pas la famille !
Jelal ne pourra jamais oublier ce jour-là : « Le corps est arrivé à l’intérieur d’un sac noir. Une scène inimaginable. Le corps était ouvert et cousu du menton jusqu’au bas-ventre ».
Et l’histoire de cette famille n’est pas la seule. Des centaines de familles palestiniennes ont découvert que le corps de leurs proches arrive à elles sans organes. C’est le cas de la famille Tarzi et Fadl Chahine.
Les occupants israéliens reconnaissent le fait
La télévision sioniste a récemment reconnu que des organes, des os, de la peau étaient relevés du corps de Palestiniens, sans l’accord de leurs familles.
Selon la télévision, malgré le déni des médecins, une bande existe montrant comment dans l’institut d’Abou Kbir, on dérobait les organes des cadavres, sous la responsabilité du docteur His. Il avoue qu’on transportait les organes vers des hôpitaux d’"Israël" dont Héshomir de Tel-Aviv.
En 1986, "Israël" a ouvert la Banque de la peau. On faisait main basse sur la peau du corps de Palestiniens, sans informer leurs familles.
Une experte de l’université de Brookline s’étonne de voir comment les Israéliens relèvent les organes de leurs ennemis pour les implanter dans le corps de leurs soldats. C’est immoral, dit-elle.
Enfin, le journal hébreu Ahronot note que des soldats israéliens volaient des organes de victimes du séisme de Haïti.
L’activiste américain West de Ciatel dit : « Il y a des personnes sans âmes qui profitent de toutes les situations. Parmi elles se trouve l’armée israélienne qui travaille maintenant à Haïti ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire