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dimanche 31 janvier 2010

1927 : Pour soutenir des revendications britanniques, la France renonce au remboursement d’une partie de la dette russe - Dominique THIRION-

La grande histoire des célèbres « Emprunts Russes » qui traumatisa longtemps l’inconscient français, est complexe, pleine de rebondissements et de polémiques, sorte de reflet des déchirures politiques de la société française au siècle dernier. Un de ses épisodes mal connu, l’échec des pourparlers de la conférence franco-soviétique en 1927, révèle une logique de soumission de la volonté des dirigeants français par un alignement sur leurs homologues britanniques, et témoigne de l’affaiblissement de notre position en Europe.
De 1887 à 1913, la Russie tsariste emprunta à un million et demi d’épargnants français environ 12 milliards de francs or. Avec cet argent, elle finança notamment la construction de chemins de fer et le développement d’activités minières et de nouvelles industries. Cette politique accompagna la volonté des gouvernants français de se rapprocher des Russes après la défaite de 1870 contre l’Allemagne et aboutit même à un accord diplomatique en 1892. Cette recherche traditionnelle d’ « alliance de revers » sera fondamentale en 1914 au début de la Guerre. Suite à la Révolution de 1917, les Bolchéviques répudièrent intégralement cette dette par un simple décret. Dès l’année suivante, des pourparlers furent engagés avec Lénine pour tenter d’obtenir des compensations. Ainsi en 1924, la reconnaissance du gouvernement issu de la révolution par Paris réservait « les droits que les citoyens français tiennent des obligations contractées par la Russie », et l’invitait à débuter avec la France des négociations d’ordre économique.

jeudi 21 janvier 2010

Israel : un bilan (The New Statesman) par John PIlger

La farce du sommet de Copenhague sur le Changement Climatique a confirmé la réalité d’une guerre mondiale menée par les riches contre la majorité de l’humanité. Elle a aussi révélé l’existence d’une résistance qui grandit comme jamais auparavant : un internationalisme qui associe la sauvegarde de la planète terre avec les droits de l’homme universels, et exige que justice soit faite pour tous ceux qui envahissent et dépossèdent en toute impunité.
La résistance palestinienne au vol de leur pays a atteint un tournant en 2001 lorsqu’Israël fut qualifié d’état d’apartheid lors d’une conférence des Nations Unies sur le racisme à Durban, en Afrique du Sud. Selon Nelson Mandela, la justice pour les Palestiniens constitue « le plus grand enjeu moral de notre époque ». L’Appel de la Société Civile Palestinienne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS), fut lancé le 9 juillet 2005, dans l’esprit du grand mouvement non-violent qui a balayé le monde et provoqué l’effondrement de l’Apartheid africain. « Au cours des décennies d’occupation et de vols, » a écrit Mustafa Barghouti, une voix de la sagesse dans le paysage politique palestinien, « 90% de la lutte palestinienne a été non-violente…